En Suisse, le photovoltaïque n’est plus uniquement une démarche écologique. Pour les investisseurs immobiliers, qu’ils soient privés ou institutionnels, il s’agit désormais d’un levier de rentabilité, de valorisation patrimoniale et de conformité réglementaire. Dans un marché sous tension, intégrer le solaire dans une stratégie immobilière permet d’anticiper les futures obligations légales tout en répondant à la demande croissante de bâtiments performants sur le plan énergétique. Explications
Une rentabilité directe et prévisible
L’installation de panneaux photovoltaïques sur un immeuble locatif permet de produire de l’électricité localement, qui peut être autoconsommée par les locataires dans le cadre d’un RCP (Regroupement pour la Consommation Propre). Le modèle est désormais bien encadré légalement (art. 16 et suivants de la LEne révisée), et permet à l’investisseur :
- de vendre l’électricité solaire à ses locataires, à un prix concurrentiel mais inférieur au tarif réseau,
- de réduire les charges énergétiques globales, augmentant ainsi l’attractivité locative,
- de bénéficier d’un retour sur investissement moyen de 6 à 10 % par an, selon l’orientation, le taux d’autoconsommation et les aides cantonales disponibles.
Valorisation du bien et indices de performance
Un immeuble équipé de panneaux photovoltaïques obtient un meilleur classement CECB, ce qui a une incidence directe sur sa valeur de marché et sa capacité à obtenir des financements bancaires (hypothèques vertes, fonds de placement durable, etc.).
La valorisation se fait aussi par :
- l’augmentation du rendement net (via la vente d’électricité),
- la réduction des risques de vacance (locataires sensibles aux économies d’énergie),
- la conformité aux exigences ESG pour les investisseurs institutionnels.
Un cadre légal et fiscal favorable
En 2025, la révision de la Loi vaudoise sur l’énergie (LVLEne) et d’autres lois cantonales (GE, FR, NE) renforcent les obligations d’intégration de sources renouvelables en cas de rénovation importante ou lors de changement de chauffage. Installer du solaire devient donc non seulement pertinent, mais souvent nécessaire pour se conformer aux futures normes.
Côté fiscalité :
- Les coûts d’investissement dans les installations photovoltaïques peuvent être déduits fiscalement dans l’année, y compris pour les propriétaires de biens en location.
- Les recettes issues de la vente d’énergie ou de la facturation RCP peuvent être intégrées au rendement locatif net, dans certaines conditions (art. 32 al. 2 OIEn).
- Les subventions Pronovo (fédérales) et les primes cantonales (bonus toiture plate, façade, etc.) permettent de réduire de 20 à 40 % le coût d’installation initial.
Des modèles flexibles : autoproduction, RCP, leasing ou contracting
Les investisseurs disposent aujourd’hui de plusieurs modèles selon leur stratégie :
- Autoproduction classique avec vente de surplus,
- RCP vertical : production + vente directe d’électricité aux locataires (avec ou sans stockage),
- Contracting solaire : l’installation est financée et exploitée par un tiers, sans CAPEX pour le propriétaire,
- Intégration de batteries ou de bornes VE, avec mutualisation des services énergétiques dans l’immeuble.
Ces options permettent d’ajuster le projet aux contraintes budgétaires, techniques ou juridiques du patrimoine.
Pourquoi les investisseurs s’y mettent massivement
Pour les investisseurs immobiliers en Suisse romande, le photovoltaïque n’est plus une option, mais une opportunité stratégique, durable et rentable. Il permet d’anticiper les évolutions réglementaires, d’optimiser la valeur patrimoniale des actifs, et de répondre à une demande croissante en logements efficients et sobres.
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